KIWI – Actinidia chinensis

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Le kiwi puise ses origines en Chine, où il pousse à l’état sauvage dans les prairies et les forêts. Il est également répandu dans les régions tropicales et semi-tropicales et dans les régions tempérées.

Le kiwi a été initialement transféré en Nouvelle-Zélande et en Afrique du Sud, puis cultivé dans diverses parties du monde.

En Chine, ce fruit fut connu sous le nom de Yang Tao. Par la suite, il a acquis l’appellation kiwi donnée par une entreprise d’exportation néo-zélandaise en raison de la ressemblance qu’il a avec l’oiseau kiwi, symbole national de la Nouvelle-Zélande.

Les Conditions Environnementales pour la Culture du Kiwi

Toutes les conditions environnementales ne conviennent pas à la culture du kiwi. Pour réussir sa culture, ce fruit doit être planté dans des zones qui bénéficient d’un été chaud et humide, et d’un hiver modéré, où sa culture s’étend des côtes jusqu’à 2000 mètres d’altitude.

Le kiwi peut supporter les basses températures d’hiver jusqu’à -15 ⸰C  pour une période relativement courte. Cependant, une baisse de température durant le mois du mars peut causer des dommages importants aux jeunes plantes et aux fleurs. Le gel précoce à l’automne affecte également les plantes de manière significative, en particulier les fruits à maturation tardive.

Dans les régions exposées aux vents actifs, il est recommandé de créer des brise- vent convenables avant la plantation, car les vents peuvent détruire les jeunes branches, provoquer le dessèchement et la perte des feuilles et entraver la pollinisation pendant la période de floraison.

Le kiwi nécessite un bon éclairage, mais doit être protégé des rayons du soleil pour éviter l’apparition des brûlures sur les feuilles et les fruits. Par  conséquent, l’humidité pendant l’hiver ne doit pas descendre en dessous de 60 %, et la température optimale pour sa croissance est d’environ 15 ⸰C.

Le Sol Propice à la Culture

La culture du kiwi nécessite un sol profond, riche, bien drainé et contenant de grandes quantités de matières organiques.

Le pourcentage du calcaire dans le sol doit être à son minimum, ne dépassant pas 5%.

L’augmentation du calcaire dans le sol provoque des symptômes de pâleur sur les feuilles en raison de l’incapacité de la plante à absorber le fer en quantité suffisante, et les symptômes s’aggravent si le pH du sol dépasse 7,5.

Un sol bien aéré est idéal pour la culture des kiwis. Il est également nécessaire de pratiquer l’irrigation d’appoint pendant la saison, tout en veillant à ne pas trop augmenter l’humidité du sol afin d’éviter la croissance ralentie des arbres et des fruits faibles en vitamine C.

Maintenir un taux d’humidité adéquat dans le sol, notamment pendant l’été entre juin et septembre, est un élément clé dans la réussite de cette culture. Quant à l’irrigation, la quantité d’eau est déterminée en fonction de la terre et des conditions climatiques, notamment la température, le vent et d’autres facteurs déterminant le temps nécessaire pour l’irrigation ainsi que la quantité d’eau.

Le processus d’irrigation doit être arrêté deux semaines avant la récolte, le temps nécessaire au fruit pour mûrir, à la plante pour pousser et aux branches pour se lignifier afin de résister aux hivers froids.

Les ravageurs et les pestes du kiwi

Le kiwi est affecté par de nombreuses pestes, qui peuvent s’attaquer aux racines, au système végétatif, aux fleurs et aux fruits.

La plus dangereuse est la pourriture des racines d’Armillaria. La présence de cette peste dans le sol entraîne la mort assurée des plantes. Le sol contaminé devient non arable qu’après décontaminations, procédures qui s’avèrent  grandement difficiles.

Les maladies fongiques provoquent la chute des feuilles et le flétrissement de certaines branches des plantes. La lutte contre ces pestes s’imposent à travers certaines mesures, se débarrasser des parties contaminées de l’arbre, les détruire loin des champs, en utilisant les pesticides adéquats.

Les fleurs sont également susceptibles à la bactérie Pseudomonas viridiflava, qui les empêche de mûrir. Les symptômes apparaissent sous forme de taches jaunes sur les fleurs et il n’existe aucune méthode de traitement contre cette peste. Mais il est possible de prendre certaines précautions pour prévenir la contamination:

  • Stériliser le sécateur avant et pendant le processus d’élagage
  • Enlever et brûler les produits de taille
  • Pulvériser les mauvaises herbes et les insectes

Ing. Ibrahim Younes

Maryse Bou Zeid

mbouzeid@debbaneagri.com

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