Sauvons notre sapin de noel

Mon beau sapinroi des forêts

Que j’aime ta verdure

Nous connaissons tous le feuillage persistant qui orne nos maisons chaque mois de décembre de l’année. Alors que la tradition est passée des arbres indigènes aux mimiques en plastique conservées dans les maisons pour célébrer Noël, rien ne vaut la vue des arbres de Noël naturels chantant des chants pour que les collines se réjouissent et que le ciel brille.Parmi sa riche flore, le Liban a été béni avec son propre arbre de Noël, connu sous le nom de sapin cilicien ou Abies cilicica en latin.Une cinquantaine d’espèces de sapins poussent à travers le monde. Un seul, le sapin cilicien, est limité dans sa distribution naturelle aux montagnes du nord du Liban et de l’ouest de la Syrie, et aux montagnes de l’Anti-Taurus de l’est de la Turquie.

Selon le livre Trees of Lebanon, le sapin cilicien a une forme pyramidale symétrique et pousse de 25 à 35 mètres de haut. Ses aiguilles aromatiques sont courtes et brillantes, avec deux bandes blanches sur leur face inférieure. La partie la plus difficile de la culture des sapins est la collecte des graines, qui sont portées dans des cônes qui poussent si haut qu’ils ne peuvent pas être atteints facilement. Pour ramasser des cônes, il faut grimper au sommet de l’arbre, ce qui peut être compliqué, en raison de la disposition dense des branches et de la résine collante.

Cependant, en raison de la surexploitation des conifères dans notre région, le sapin de Cilicie (Abies cilicica) n’occupe plus que 1 % de la couverture végétale totale du Liban. Bien que la coupe de cet arbre soit interdite au Liban, il est fréquemment planté et récolté pour le bois dans d’autres pays.

La petite population de ce sapin menacé a cependant été sévèrement diminuée par l’exploitation forestière illégale actuelle dans l’aire protégée de Karm Chbat. Récemment, environ quatre tonnes de bois de conifères ont été abattues pour le bois de chauffage, principalement Abies cilicica. Alors que l’espèce dans son ensemble au Liban conserve une variation génétique minimale et est vulnérable, cette population de sapins au Liban contient la majorité de la diversité génétique d’Abies cilicica.


Sauvegarder l’arbre de noël du liban

Récemment, dans le cadre d’un accord avec l’Institut libanais de recherche agricole, des semences recueillies auprès de cette population ont été livrées au Programme international de conservation des conifères au Jardin botanique royal d’Édimbourg dans le cadre d’une initiative de conservation ex situ.

Une stratégie de conservation du sapin dans son aire de répartition naturelle est nécessaire en raison de la sensibilité de l’espèce aux effets des changements climatiques. Cette stratégie implique des plans de gestion qui interdisent le pâturage dans certaines zones forestières et restaurent davantage la forêt ancienne grâce à la régénération naturelle assistée ou à la plantation de plants de pépinière.

La conservation commence avec nous.

Laissez pousser ces machines à oxygène à feuilles persistantes.

Qu’ils ornent nos collines.

Que le vert reste vert.

Arrêtez de couper l’arbre de Noël libanais.